Un mois après le séisme, Iskanderun (Turquie), porte encore les stigmates de la catastrophe. Dans les rues, les secours ont laissé la place aux bulldozers. Plus question de chercher les survivants, il faut démolir. La maison de cette famille a été détruite, désormais à la rue, elle tente de récupérer ce qu’elle peut. “Tous mes objets de valeur sont ici. Des voleurs rôdent. La police les éloigne à peine. Comment vivre ?”, se lamente la mère. A quelques kilomètres, dans la gare, les trains servent d’abri pour les plus fragiles. En Turquie, les sans-abris se comptent en millions. Autour des villes, des forêts de conteneurs ont poussé, où les gens vivent dans des conditions très précaires.
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L’aide humanitaire a mis du temps à arriver
Dans les zones rurales, la situation est encore pire. À Buyuknacar, un village situé à 1450 mètres d’altitude, a été durement touché. Cette femme pleure encore son mari et deux de ses enfants : “J’ai perdu mon mari et mes enfants, les quatre autres ont survécu, que faire ? Regardez ma maison, comment s’occuper de quatre enfants ?”. Ailleurs, beaucoup vivent de l’élevage, mais c’est impossible quand les circuits de distribution sont hors services. Mais surtout, l’aide humanitaire a mis de longues semaines à arriver dans ces zones reculées.
Partout dans le pays, des fils ininterrompues de malades, de blessés. Dans cet hôpital de campagne, entre 150 et 180 personnes se présentent chaque jour. Tous ici en sont conscients, il faudra des années à la Turquie pour se remettre de ce drame.