À Strasbourg (Bas-Rhin), les manifestants étaient sous bonne garde, jeudi 30 mars. Les gendarmes surveillaient les abords de la préfecture, lieu de rassemblement pour soutenir les blessés de Sainte-Soline (Deux-Sèvres), dont l’un a toujours son pronostic vital engagé. À Toulouse (Haute-Garonne), la présence policière était aussi importante. La veille, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin avait demandé aux préfets de renforcer la sécurité de toutes les préfectures du pays.
Des tensions ont éclaté à Paris et à Lyon
Dans le calme, des Toulousains ont dénoncé une répression policière dans les manifestations contre la réforme des retraites. “On commence à voir des pratiques policières qui portent atteinte, au-delà de l’intégrité physique, aux droits fondamentaux. Il y a encore deux jours, à Toulouse, les interventions policières ont empêché des gens de manifester pacifiquement”, affirme un homme. Dans la soirée de jeudi, des tensions ont éclaté entre des manifestants et des membres des forces de l’ordre à Paris et à Lyon (Rhône).
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