En mars dernier à Sainte-Soline (Deux-Sèvres), la manifestation contre les méga-bassines a dégénéré. Parmi les témoins ce jour-là, les observateurs de la Ligue des droits de l’Homme (LDH). Trois mois plus tard, leur rapport accuse les gendarmes et les autorités. Tout d’abord, sur l’usage des armes de maintien de l’ordre, comme les grenades lacrymogènes. Selon l’association, de nombreuses blessures ont été causées par leur “usage disproportionné” et “non-nécessaire“.
Les autorités auraient entravé l’arrivée des secours
“Le nombre de grenades utilisé à Sainte-Soline, plus de 5 000 je crois, c’est tout à fait inhabituel. On n’a jamais, sauf erreur, connu ça dans le passé“, observe Patrick Baudouin, le président de la LDH. Autre grief du rapport, la prise en charge des manifestants blessés, dont certains très grièvement. Selon la LDH, les autorités auraient entravé l’arrivée des secours.
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