Désormais redoutés par les candidats, les petits plats concoctés par Willy Rovelli dans Fort Boyard font l’objet d’une longue étude en amont par la production. Une spécialité venue d’Asie a par exemple été mise de côté, jugée un peu trop extrême.
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Cette année encore, le shérif Willy ne fera pas de cadeaux aux prisonniers de Fort Boyard. Dans cette saison 34 du jeu de l’été de France 2, le gardien des geôles du Fort a une nouvelle fois décidé de dégouter les malheureux candidats qui échouent derrière les barreaux en leur faisant déguster des plats peu ragoutants. Une épreuve qui regorge de cris de dégouts et de haut-le-coeur.
Le gros travail de la production de Fort Boyard pour préparer l’épreuve de la dégustation de Willy Rovelli
Pourtant, croyez-le si vous le voulez, mais la production de l’émission fait toujours bien attention à proposer des denrées qui ne soient pas trop compliquées pour les candidats. “On teste tous les aliments à Paris. On goûte tout pour s’assurer du résultat, vérifier que le goût n’est pas trop immonde non plus, ont expliqué à Puremédias Guillaume Ramain et Antoine Weber, respectivement le producteur artistique et le producteur exécutif du divertissement. Lorsque les aliments n’ont aucun goût, qu’ils ne suscitent aucune réaction, ça n’a aucun intérêt”.
Lors de la première émission de la saison, le chroniqueur Paul de Saint-Sernin en a fais les frais, se voyant proposer un petit bol remplis de vers. ”On prépare toujours des repas comestibles qui sont mangés dans tous les pays du monde, détaillent les producteurs. Dans le cas de Paul de Saint Sernin, par exemple, il s’agissait de vers commandés sur un site très sérieux de gastronomie thaïlandaise. Ils s’achètent en boîte de conserve accompagnés de leur jus”. Appétissant, n’est-ce pas ?
Ce plat asiatique que la production de Fort Boyard a finalement refusé de proposer dans l’épreuve de la dégustation
Si dans cette épreuve on s’amuse de voir les candidats tomber sur des mets franchement mauvais, la production reste raisonnable et ne veut traumatiser ni l’estomac des candidats, ni le candide public qui assiste à la scène depuis son canapé. Elle a d’ailleurs refusé de garder un plat pour les tournages : “On s’impose néanmoins des limites. Par exemple, on trouvait que le balut, un oeuf fécondé philippin, était un peu trop difficile à supporter à l’image pour un public familial. On y a renoncé”. Ouf !