Vendredi 5 janvier, en gare de Séoul, les Coréens découvrent aux informations une nouvelle escalade de violence à leur frontière. Entre 9h et 11h du matin, la Corée du Nord a procédé à plus de 200 tirs d’obus d’artillerie en Mer Jaune, à proximité de deux îles appartenant à la Corée du Sud. Un ordre de se mettre à l’abri a été donné même si aucune victime ou dégâts ne sont à déplorer. En réponse, Séoul a procédé à un exercice de tirs de munitions réelles sur l’une des îles visées.
Kim Jong-un se rapproche du conflit
Si les obus tirés par Pyongyang sont tombés du côté nord-coréen, c’est aussi la preuve que Kim Jong-un se rapproche du conflit. Des photos diffusées le même jour le montrent visiter une usine de lanceurs de missiles avec sa fille, l’illustration parfaite du moment où il leur demandait de se préparer militairement en vue d’une confrontation avec l’ennemi à tout moment. La Chine a appelé à l’apaisement, alors que Pyongyang et Séoul ont mis fin en novembre 2023 à un accord qui visait à prévenir les incidents militaires frontaliers.