Nuages de gaz lacrymogènes, jets de projectiles, pneus brûlés, charges de CRS… La tension a de nouveau été vive, jeudi 15 février, sur la commune tarnaise de Saïx (Tarn), au niveau d’un camp d’opposants à la future autoroute A69. Un peu moins d’une centaine de policiers sont mobilisés pour “une opération de libération de la voie publique”, selon la préfecture du Tarn à franceinfo. Aucun bilan précis de cette opération n’a été donné ce soir.
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Fait inhabituel, les CRS ont investi le camp et s’y trouvaient encore à 22 heures, selon des opposants joints par l’AFP et repoussés vers les abords de la ZAD. De puissants projecteurs ont été braqués sur la parcelle afin de l’éclairer et les gendarmes auraient brûlé une structure en bois, ont annoncé des militants. “Ils vont passer la nuit ici”, a estimé l’un d’eux.
Le groupe de La France insoumise à l’Assemblée nationale a appelé “à un retour au calme”, dans un communiqué, publié jeudi 15 février dans la soirée. “Dix ans après la mort de Rémi Fraisse, le Tarn ne doit pas connaître un nouveau drame. Une personne vient d’être blessée au thorax, c’est déjà trop”, écrivent les députés. Ils dénoncent un “usage massif de gaz lacrymogène et de grenades”, “un départ de feux volontaires avec mise en danger et intoxication possible des militants sur place”, ainsi que l’utilisation d’un “produit inflammable aspergé aux pieds des arbres occupés par les grimpeurs”.